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Mother of Two 

3/27/2015

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Grrrr. Mother of Two revient vous faire rugir de plaisir avec « Tiger »
Après « I want to meet you » et « So Lame », le groupe met cette année un point d’exclamation final à la présentation de son triptyque d’EPs entamée en 2013. Conduit par Julien Gaulier (déjà croisé dans Hey Hey My My) et les musiciens de Radio Elvis, les indie-rockers restent fidèles à l’énergie qui les caractérise depuis le début, en y ajoutant un soupçon de folie et de sautillements.

On sait qu’ils étaient déjà à l’origine de votre inscription à des cours de pole dance après des dizaines de visionnages du clip de « Man »…
… Ils se rendent désormais coupables de vos démonstrations de danse endiablées sur le dancefloor.
Car à l’écoute de ces 4 nouveaux titres, impossible de rester stoïque sur le bord de la piste de danse : même les plus boutonneux d’entre nous seront secoués de soubresauts. Il suffit d’écouter « Tiger », le premier titre de l’EP pour s’en rendre compte : un riff énergique pour le pogo et un refrain plus moelleux pour le slow. Un vrai bal de promo à lui tout seul.
Ils citent Supergrass, Gang of Four et les Pixies parmi leurs influences. On citera aussi Arctic Monkeys, Les Libertines et les Black Keys pour les plus jeunes lecteurs du blog. Jeunes qui n’étaient surement pas nés en 1990, alors que 199094 est notre titre préféré de l’EP. Probablement le plus mélodique des quatre, on sent sur ce morceau que Mother of Two y exprime son essence et son audace. Et la voix de Julien trouve ici sa juste place parmi celles des meilleurs groupes anglais de ces dernières décennies.

« Devil » et « Open Mind », quant à eux, conservent l’esprit du groupe, dans la nostalgie d’un rock des années 90 qui réussit à s ‘ancrer dans ce qu’il doit être et sera en 2015. Un EP rock rétro futuriste en quelque sorte. « Tiger » sortira en vinyle le 7 avril 2015.

Et vous pourrez le découvrir en live le 1er avril à l’International (Paris) : rendez-vous ici
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Un article de la bonne fée Julie Cerizay
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Cabadzi - Canal 93

2/24/2015

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Jeudi 12 février dernier (oui bon nous sommes un peu en retard mais vous commencez à nous connaître) nous sommes allées dans un pays lointain appelé Bobigny pour assister au concert de Cabadzi. Ça vous dit déjà combien on les aime les petits. Nous les avions découverts à la maroquinerie en fin d’année dernière, et nous savions que ça n’allait pas être la dernière fois. Il s’était passé ce truc spécial, ce coup de foudre musical qui ne nous arrive pas si souvent.         
Vous ne connaissez pas Cabadzi ? Alors voici une brève présentation de nos nouveaux chouchous. Cabadzi, c’est un groupe nantais composé de 5 personnes, tous plus talentueux les uns que les autres et qui n’en sont pas à leur début. Ils ont, en effet, sorti leur deuxième album Des Angles et des Épines l’année dernière et enchaînent aujourd'hui les scènes partout en France.
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Jeudi 12 février -  21h00 - Canal 93 : Alors non, nous ne vous parlerons pas de la « première partie » de Cabadzi parce que nous sommes ressorties de ce live pas vraiment sereines et même un peu apeurés. Nous ne vous en dirons pas plus (bah oui des fois il y a des traumatismes qu’il ne vaut mieux pas ressasser). Heureusement que nous pouvions compter sur Cabadzi pour nous remettre d’aplomb et nous éblouir, nous et toute la salle.  En effet, il s’est passé, ce soir-là, un truc un peu magique. Les cinq membres de Cabadzi ont su un quelques secondes conquérir une salle qui ne s’y attendait absolument pas. Comment ? En nous immergeant dans leur monde bouleversant de sincérité. Avec le spoken-word de Lulu, la délicatesse des cordes et des cuivres, la puissance du beat-box, le public a basculé vers une douce addiction se traduisant par des applaudissements de plus en plus forts et un enthousiasme communiquant.  La mélancolie se dégageant des sonorités et des textes nous ont offert un arrière-goût agréable qui nous a profondément touchés. Cette douce mélancolie est également renforcée par le contraste entre la force du chant de Lulu et sa discrétion qui met en valeur son groupe et les compositions du groupe.

En bref, si nous devions résumer Cabadzi en live, nous le ferions sans doute avec une métaphore. Cabadzi, c’est comme un doux bonbon aux multiples saveurs, plus le show avance et plus on découvre de nouvelles sensations plus plaisantes les unes que les autres.

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FAUVE ≠ - Vieux Frères Partie 2

2/16/2015

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Ils nous avaient manqués. Parce que oui, l’année dernière c’était un peu notre année FAUVE ≠, une année un peu folle. Alors, bien entendu, nous avons gardé contact avec ceux qui nous appellent les marraines, mais ils nous ont manqué. Aujourd’hui, leur deuxième album « Vieux Frères Partie 2 » est sorti et nous ne pouvions décemment pas rien écrire dessus.      

Nous n’avons rien lu de ce qui s’est écrit sur eux pour ne pas être parasités par les déçus ou les enthousiastes. Parce qu’après tout avec FAUVE ≠ cela a toujours été une question de sensations, de ressentis et de feeling.     

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L’album débute avec Juillet (1998) et dès que les premières notes résonnent et que la voix du chanteur masqué débute, nous sommes emportées dans nos souvenirs de la première partie de Vieux frères. Nous retrouvons des sonorités qui nous disent quelque chose, nous n’arrivons pas vraiment à nous positionner. Les mots sont toujours aussi prenants, le rythme de débit de paroles, la voix et ce petit truc qui te prend au bide sont au rendez-vous.

Ce premier titre est en fait un très bon titre de transition parce que dès que Paraffine retentie on se confronte à l’évolution de FAUVE ≠ : les prods ont évoluées et de nouvelles sonorités se dessinent doucement. Nous avons l’impression de faire un voyage avec eux cinq et de partager leurs témoignages. Cette sensation se confirme avec Tallulah et Bermudes. Et puis FAUVE ≠ ne serait pas FAUVE ≠ s’il ne nous surprenait pas un peu. Le titre Azulejos sera notre surprise, un titre parlé, sans aucune prod ni compo derrière. Il y a seulement ces mots forts qui donnent le rythme à ce titre si particulier.  

Nos titres préférés ? Sous les Arcades, un doux mélange entre ce qu’on connaît et ce qu’on découvre de nos filleuls. T.R.W., lui, nous donne envie de se refaire une vingtaine de live de FAUVE ≠. Les Hautes Lumières parce que ce titre résonne en nous comme 4000. Iles, titre que l’on aime tout particulièrement (Oui, nous aimons toujours autant le côté chanté et assumé de Fauve ≠. Un peu beaucoup peut-être bien).   
On accroche moins avec Révérence mais on ne parle pas trop vite. Oh non. Parce que souvent, un titre de FAUVE  c’est comme les bons vins, ça se bonifie avec le temps et les nombreuses écoutes !
Cet album nous plonge dans des univers si prenants et si différents des uns des autres, qu’on les remercierait presque de nous laisser des interludes pour respirer. Ces fameux RAG propres à FAUVE ≠.          

Alors les mecs, on a qu’une seule chose à vous dire.
C’est réussi et c’est bon bordel !

On se croisera à leurs concerts ?
Allez, viens, tu as le choix, ils font le grand schlem des salles parisiennes à partir du 10 mars.

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Téléchargement : http://hyperurl.co/fauveVF2itunes
CD : http://po.st/fauveVF2cd
Vinyle (+ mp3) : http://po.st/fauveVF2vinyle
Vinyle (+ CD inclus) : http://po.st/fauveVF2vinyleCD
Deezer : http://po.st/VIEUXFRERES2deezer
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Sarraco

1/29/2015

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Une poignée de démos sur soundcloud, c’est tout ce que nous obtiendrons de Sarraco pour le moment. Une poignée. Quatre, si on veut être précis. Quatre démos qui suffisent néanmoins pour tomber sous le charme de cette toute jeune formation pictocharentaise.

Et on comprend vite que l’histoire ne va pas s’arrêter là quand on se rend compte, en arpentant les sombres recoins d’Internet à la recherche d’informations sur le groupe, qu’il est composé de quelques artistes que l’on affectionne déjà tout particulièrement.

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Sarraco, c’est l’histoire de Nico Barbaud, qui après des années à accompagner les autres à la guitare (il officie aujourd’hui aux côtés d’Hildebrandt) décide d’écrire son propre projet musical. Il commence il y a un an à composer ses chansons, jolie complaintes folk que Norbert Labrousse (batteur du Prince Miiaou) se proposera d’arranger. Le résultat est à écouter en ligne sous la forme de démos (quatre, si vous avez bien suivi) que Nico chante accompagné de Norbert, mais aussi de Maud-Elisa Mandeau (Le Prince Miiaou) et de François-Pierre Fol (Le Prince Miiaou, Microfilm, Francesco Arena). Belle équipe, non? 

Certes, quatre titres, c’est assez peu pour comprendre un groupe et le cerner. C’est surtout assez peu pour appréhender un univers, une esthétique. Ici, et c’est toute la beauté de ce projet naissant, chaque titre présente un pan bien distinct de la proposition artistique de Sarraco, et l’on y devine déjà toute la valeur et l’intelligence du groupe.
« Happy trail », tout d’abord, semble avoir été façonnée pour se mettre le public dans la poche en concert. On vous voit d’ici avec votre envie de danser et de chanter en choeur. « Cheer up », elle, nous emmène dans une ambiance plus planante, un poil bad-trippante, qui ferait une BO parfaite pour un épisode de Skins.
Puis vient « Aside », avec son intro à la Easybeats et sa mélodie sans faux-pas comme nos amis de la pop américaine savent si bien le faire. Et « Beans », enfin, qui est en fait la première chanson présentée en ligne mais qu’on a gardé pour la fin, pour pouvoir l’écouter, puis la réécouter, et puis encore une dernière fois. On vous assure, essayez, vous serez vous aussi scotchés par la puissance de son refrain et cette voix assurée que l’on aimerait entendre encore plus longtemps. Allez, encore une fois. Promis, la dernière.

Finalement, on entend là quatre titres somme toute plutôt différents mais qui forment un tout plutôt cohérent, dans lequel on retrouve l’essence des années 90 (ils citent Nirvana, Radiohead et Eliott Smith parmi leurs références), une pop portée par des arrangements lyriques et saturés (oui, ça peut aller ensemble, la preuve) et un indie-rock qui ne renie pas sa part de romantisme.

Et le plus beau dans tout ça, c’est qu’en plus de se découvrir sur le web, Sarraco s’écoute aussi en live. Après un concert avec Breton à La Sirène (La Rochelle) fin 2014, le groupe est présélectionné pour faire partie des Inouïs du Printemps de Bourges, et auditionnera le 13 février prochain à Cognac pour tenter de représenter la région Poitou-Charentes pendant le festival.

Ils seront aussi à Périgueux, le 10 mars, avec Baxter Dury. Tu viens?

Sarraco sur Facebook | Soundcloud 

Un article de la bonne fée Julie Cerizay
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Sage – In Between

11/19/2014

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Beau défi que celui relevé par Sage avec ce premier EP sobrement intitulé « In Between ». Un nom comme une parenthèse entre deux albums pour Ambroise Willaume, tiers chantant du groupe Revolver, qui dévoile quatre titres aussi inattendus que troublants. On l’avait quitté en 2012 avec la pop de chambre du trio et le voilà qui nous revient tout de ballades electros vêtu.

Son piano et ses machines, unis dans une mélancolie rêveuse et positive, soutiennent une voix déjà familière pour invoquer un univers rempli d’images. Écouter Sage, c’est d’ailleurs autant une expérience musicale que visuelle tant les sonorités provoquent l’imaginaire et évoquent des tableaux cinématographiques.

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Tout en mélodie, on s’envole d’abord avec « In Between », titre cosmique et puissant qui ouvre ces quinze minutes de voyage, et nous plonge dans un état quasi-méditatif. On pense à Cascadeur, au Space Oddity de Bowie, et aussi à Gravity, forcément.

Et c’est quand on est déjà très haut que commence le très sensuel « Last Call Couples », qui nous ramène sur terre et nous installe au bar d’un club New-Yorkais, tout près de la piste de danse. On se surprend à remuer les hanches, et à mimer Justin Timberlake sur les chœurs. Et si vous ressentez aussi l’envie de courir au ralenti dans une rue sombre à la tombée de la nuit quand arrive le refrain, c’est normal. Le morceau le plus élégant de cet EP est sans doute « Summer Rain », parfaite ballade au piano dans laquelle la voix de Sage dévoile une clarté et une précision presque angéliques. Ajoutez à cela la dose idéale de cordes et de samples vocaux, et vous voilà partis pour vous repasser le titre en boucle. Une merveille.

Le disque se conclut finalement sur un titre aussi aérien que vaporeux, « To the river », dans le quel on retrouve un peu de Revolver. On imagine d’ailleurs très bien Ambroise le chanter avec ses acolytes ou, voyons les choses en grand, avec une chorale gospel, qui l’accompagnerait sur les refrains. Car le son de Sage semble être fait pour les grands ensemble, aussi bien vocaux qu’instrumentaux. Et qui sait, peut-être aura-t-on un jour l’occasion de l’entendre avec un orchestre philarmonique, à l’image de son confrère de label, Woodkid ? D’ici là, après un EP réalisé par une moitié des Shoes, et des premières parties prestigieuses cet automne (Sébastien Tellier, The do, Chet Faker, Christine and the Queens…), nul doute qu’on ne sera pas les seuls à attendre impatiemment son premier album.

Prochaine date parisienne : le 29 janvier au Café de la Danse. 

Un article de la bonne fée Julie Cerizay 
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