Avec AuDen, on s'était promis de se faire une interview, à la cool, autour d'une bière. Nous ne retrouvons dans les locaux de Polydor autour d'une table dans une salle de réunion. Mais qu'importe. Nous avons passé un bon moment avec notre folkeu breton préféré. Il nous explique son album qui arrive le 24 mars. Enjoy.
AuDen c'est qui ?
AuDen c'est Adrien, 26 ans, auteur, compositeur, interprète.
Nous avons eu la chance d'écouter ton album "Sillon" qui sort le 24 mars et une seule question nous brûle les lèvres : es-tu prêt pour ce futur succès ?
(Rires) Je vais essayer du moins. Prêt, je ne sais pas parce que l'on n'est jamais prêt. La musique c'est plein d'imprévu mais je vais essayer d'être prêt. Il faut dire que je ne suis pas stressé parce que je commence à connaitre un peu le milieu et mon équipe est là pour répondre à mes questions. Je stresse dans le sens où, comme tout artiste qui sort de 10 mois de studio avec 3 à 4 ans d'écriture au compteur, j'ai envie de reconnaissance. J'ai juste un peu peur du passage à la trappe et heureusement que j'ai le soutien des blogs pour me rassurer (rires). Parce que vos retours me font voir que vous êtes sensibles à mon côté très populaire et en même temps très novateur avec une démarche forte.
Comment la Bretagne a influencé ton album ?
La Bretagne a déjà influencé mon nom de scène. AuDen qui se prononce Audren d'ailleurs, signifie Adrien en gaélique. Il faut savoir que jusqu'à l'âge de 23 ans, je n'ai pas beaucoup voyagé et ma première grande exile c'est Paris. Je suis resté toute ma vie en Bretagne et les grands espaces comme Saint-Malo ou la Cap Frehel (où nous sommes partis faire une séance photo il y a quelques jours d'ailleurs) ont évidemment influencé ma musique. Quand tu parles de choses aériennes et de réverbes, c'est exactement ça que j'ai voulu produire. Il y a des titres qui reflètent typiquement la Bretagne, ma Bretagne. Donc oui, ces grands espaces ont influencé mon EP et mon album, c'est certain. Et puis lorsqu'on a maquetté mon premier EP à Daoulas, près de Brest, Romain Dubois (qui a d'ailleurs gagné un championnat de sonneur en binôme) avec qui j'ai travaillé a amener ces choses-là, ce jeu de va et vient des vagues, ces jeux d'air et de vapeur et ce côté très rocailleux et abimé des côtes bretonnes. Tout cela est résumé dans cet opus.
AuDen c'est Adrien, 26 ans, auteur, compositeur, interprète.
Nous avons eu la chance d'écouter ton album "Sillon" qui sort le 24 mars et une seule question nous brûle les lèvres : es-tu prêt pour ce futur succès ?
(Rires) Je vais essayer du moins. Prêt, je ne sais pas parce que l'on n'est jamais prêt. La musique c'est plein d'imprévu mais je vais essayer d'être prêt. Il faut dire que je ne suis pas stressé parce que je commence à connaitre un peu le milieu et mon équipe est là pour répondre à mes questions. Je stresse dans le sens où, comme tout artiste qui sort de 10 mois de studio avec 3 à 4 ans d'écriture au compteur, j'ai envie de reconnaissance. J'ai juste un peu peur du passage à la trappe et heureusement que j'ai le soutien des blogs pour me rassurer (rires). Parce que vos retours me font voir que vous êtes sensibles à mon côté très populaire et en même temps très novateur avec une démarche forte.
Comment la Bretagne a influencé ton album ?
La Bretagne a déjà influencé mon nom de scène. AuDen qui se prononce Audren d'ailleurs, signifie Adrien en gaélique. Il faut savoir que jusqu'à l'âge de 23 ans, je n'ai pas beaucoup voyagé et ma première grande exile c'est Paris. Je suis resté toute ma vie en Bretagne et les grands espaces comme Saint-Malo ou la Cap Frehel (où nous sommes partis faire une séance photo il y a quelques jours d'ailleurs) ont évidemment influencé ma musique. Quand tu parles de choses aériennes et de réverbes, c'est exactement ça que j'ai voulu produire. Il y a des titres qui reflètent typiquement la Bretagne, ma Bretagne. Donc oui, ces grands espaces ont influencé mon EP et mon album, c'est certain. Et puis lorsqu'on a maquetté mon premier EP à Daoulas, près de Brest, Romain Dubois (qui a d'ailleurs gagné un championnat de sonneur en binôme) avec qui j'ai travaillé a amener ces choses-là, ce jeu de va et vient des vagues, ces jeux d'air et de vapeur et ce côté très rocailleux et abimé des côtes bretonnes. Tout cela est résumé dans cet opus.
Pourquoi avoir pris le parti de sortir un EP avant un album ?
J'avais besoin de coucher des choses avant de passer à autre chose. Tu vois, il y a "des rêves" qui ne sera pas sur l'album par exemple. Cet EP a aussi permis de comprendre la méthode de travail à utiliser avec Olivier Coursier : c'est sur cet EP que l'on a pris le temps. On a mis un mois à faire le titre "Azur Ether", alors que ça été le temps que l'on a pris pour faire l'album. Pour moi, cet EP ouvre sur l'album, c'était la première vague.
Te sens-tu privilégié d'avoir sorti un EP avant ton album sous un label ?
J'ai eu beaucoup de chance parce que j'ai eu des moyens financiers avec Polydor et j'ai eu la chance de travailler avec un réalisateur dès la sortie de l'EP. Je me suis senti privilégié parce que j'avais déjà une équipe solide autour de moi : mon tourneur, mon management et Polydor. Je réalise seulement maintenant : ma chance c'est d'avoir été entouré très très rapidement.
Comment expliques-tu la différence entre le AuDen sur CD et sur scène ?
Déjà je peux vous l'annoncer, nous partons à quatre sur scène pour défendre l'album ! C'est une belle nouvelle car cet album est tellement produit que lorsque nous étions trois sur scène, nous arrivions toujours à une sorte de frustration. Nous étions toujours dans un entre deux en se disant : "mince, il nous manque ce quatrième gars pour faire cette note d'arpège"... La scène c'est pour moi un peu intimidant. Pour vous dire mon ressenti plus poétiquement je dirais que j'ai le loisir de me cacher derrière un CD et d'avoir le temps de travailler avant la révélation d'un album alors que la scène je suis mis à nu. Je commence vraiment à aimer la scène maintenant, il y a déjà eu des concerts où il fallait me pousser pour y aller, non pas par peur mais.. si un peu par peur en fait (rires).
J'avais besoin de coucher des choses avant de passer à autre chose. Tu vois, il y a "des rêves" qui ne sera pas sur l'album par exemple. Cet EP a aussi permis de comprendre la méthode de travail à utiliser avec Olivier Coursier : c'est sur cet EP que l'on a pris le temps. On a mis un mois à faire le titre "Azur Ether", alors que ça été le temps que l'on a pris pour faire l'album. Pour moi, cet EP ouvre sur l'album, c'était la première vague.
Te sens-tu privilégié d'avoir sorti un EP avant ton album sous un label ?
J'ai eu beaucoup de chance parce que j'ai eu des moyens financiers avec Polydor et j'ai eu la chance de travailler avec un réalisateur dès la sortie de l'EP. Je me suis senti privilégié parce que j'avais déjà une équipe solide autour de moi : mon tourneur, mon management et Polydor. Je réalise seulement maintenant : ma chance c'est d'avoir été entouré très très rapidement.
Comment expliques-tu la différence entre le AuDen sur CD et sur scène ?
Déjà je peux vous l'annoncer, nous partons à quatre sur scène pour défendre l'album ! C'est une belle nouvelle car cet album est tellement produit que lorsque nous étions trois sur scène, nous arrivions toujours à une sorte de frustration. Nous étions toujours dans un entre deux en se disant : "mince, il nous manque ce quatrième gars pour faire cette note d'arpège"... La scène c'est pour moi un peu intimidant. Pour vous dire mon ressenti plus poétiquement je dirais que j'ai le loisir de me cacher derrière un CD et d'avoir le temps de travailler avant la révélation d'un album alors que la scène je suis mis à nu. Je commence vraiment à aimer la scène maintenant, il y a déjà eu des concerts où il fallait me pousser pour y aller, non pas par peur mais.. si un peu par peur en fait (rires).
Si tu devais résumer ton album en deux adjectifs ?
Je dirais "aérien", je le répète souvent mais c'est vraiment le mot qui résume parfaitement cet album. Le deuxième ? Je ne veux pas dire "mélancolique" c'est bâteau (rires). Je vais dire "évasion" parce qu'il y a plein de texte qui parle de cette évasion comme "Le bout du tout", "Ici ou là" ou "Aller sans retour", où l'on parle toujours d'un but à atteindre... C'est la fin d'une vie et le commencement d'une autre, comme la Bretagne en somme : c'est la fin d'une terre qui donne sur un autre monde.
Le mot de la fin ?
Du large.
Je dirais "aérien", je le répète souvent mais c'est vraiment le mot qui résume parfaitement cet album. Le deuxième ? Je ne veux pas dire "mélancolique" c'est bâteau (rires). Je vais dire "évasion" parce qu'il y a plein de texte qui parle de cette évasion comme "Le bout du tout", "Ici ou là" ou "Aller sans retour", où l'on parle toujours d'un but à atteindre... C'est la fin d'une vie et le commencement d'une autre, comme la Bretagne en somme : c'est la fin d'une terre qui donne sur un autre monde.
Le mot de la fin ?
Du large.