Georgio, c’est notre rappeur un peu chouchou du moment ! Nous vous avons parlé il y a quelques jours de son EP qui nous a réellement touchés. Cette sensation s’est précisée lorsque nous nous sommes rencontrés autour d’un verre à Jules Joffrin. Cette interview parlera de lui, de son entourage et surtout de son EP. Un joli parcours à seulement 21 ans et quelque chose nous dit que cela n’est pas près de s’arrêter pour lui.
© Romain Rigal
Georgio, c’est qui ?
Georgio c’est qui ? C’est un mec de 21 ans, de Paris 18ème de Max Dormoy qui rappe depuis ses 13/14 ans.
Tu as 21 ans et à l’écoute de ton EP « À l’abri » on ressent une grande maturité d’écriture. Comment tu l’expliquerais ?
Je crois que c’est la vie de tous les jours, et peut-être ma façon d’appréhender la vie et de la vivre, de ressentir les émotions … Comme j’écris de manière instinctive je ne me rends pas forcément compte d’une maturité présente mais dans ma vie il y a des points sur lesquels je suis très enfantin et d’autres sur lesquels je me sens en avance sur mon âge effectivement. Donc je peux le ressentir mais pas forcément sur l’écriture. Comme j’écris sur ce qui me passe par la tête, j’ai pas la sensation d’être en avance par rapport à d’autres mecs de mon âge.
Cette maturité nous a sauté aux yeux sur un de nos titres favoris sur l’EP c’est « Le Gardien » tu peux nous en parler ?
« Le Gardien » ça parle d’un gardien travesti. Ce n’est pas une histoire vraie en fait c’est inspiré de plein de choses : de mon gardien d’immeuble, d’un livre que j’avais lu « La Vie Devant Soi » de Romain Gary parce que je lis pas mal, et il y a un personnage qui se travestit. Je me suis aussi inspiré d’un mec que j’ai rencontré et qui soupçonnait son gardien d’être transsexuel. J’avais aussi regardé un film « Fight Club » où il y a un espèce de gros mec trans’ dedans. Au final je m’inspire de tout ça et je me nourris aussi des questions que je me pose et que je pose aux autres.
Et puis j’essaye de vivre les morceaux, parce que je trouve que le rap linéaire c’est super chiant, moi j’ai envie que les gens ressentent l’énergie que j’ai mis dans l’écriture, du relief que j’ai mis dans ces textes. Et tu vois si je ne faisais pas ça bah j’écrirais des livres. Sur « Le Gardien », il y a le piano qui te met dans une ambiance, qui dresse un contexte de vieux Paris et en même temps un truc assez triste. Je pense que la musique ça peut aussi imager les textes.
Justement quand tu parles d’univers dressés, cet EP incarne différents mondes …
En fait dans mon EP, a part « Le Gardien », il n’y a pas de thème précis. Il n’y a pas des chansons qui va parler de la routine, une autre qui va parler des livres et une qui va parler des bars de Jules Joffrin. Ce n’est pas du tout ça. Moi à chaque fois, encore une fois, j’écris de manière super instinctive, et en j’écris en roue libre, tout ce qui me passe par la tête. Parfois je mets des potes à moi, je dédicace des morceaux et puis je leur donne des titres parce qu’il faut en donner mais chacun peut remplacer les titres par ce qu’il ressent. Par exemple, moi je peux lire un livre et le mec va me raconter toutes ses angoisses, des allers retours quand il va voir sa mère à l’hôpital et au final, si j’ai vécu un peu les mêmes angoisses quand j’allais voir une pote à moi qui allait accoucher à la maternité et je vais me reconnaître dans ce livre, ce ne sera pas forcément le même lieu mais au final ce sera les sentiments qui auront amener à tout cela. Moi, j’aime faire des morceaux très introspectifs, où je peux mettre des noms et c’est peut-être pour ça que tu me parles d’histoires, d’univers.
Comment tu décrirais ton EP avec deux émotions ?
Je dirais peur et confiance. Si je peux mettre une couleur sur cet EP, je te dirais bleu nuit.
Peur et confiance… Ce n’est pas un peu contradictoire ?
L’homme est une contradiction et si tu écoutes bien l’EP tu te rends compte qu’il est rempli de paradoxes et de contradictions aussi.
Les paroles sont très importants mais on est aussi très sensible aux mélodies et donc aux prods derrières …
Le noyau dur de l’EP a été fait par Diabi et Hugz. Hugz c’est un mec de Grenoble que je n’ai jamais rencontré de ma vie et qui avait fait des prods sur l’album de 1995 pour le titre « Baisse Ta Vitre ». Il m’avait contacté sur Facebook en m’envoyant des prods et je n’avais jamais vraiment fait attention. Quand j’ai su que c‘était lui, je lui ai demandé de me les renvoyer et pendant l’enregistrement de cet EP il m’a envoyé plein d’instrus. Il y en a 3 que j’ai vraiment adoré et que j’ai utilisé pour « À l’Abri », « Black Jack » et « T’as pas d’sosie » et bizarrement ce sont les trois premiers morceaux de l’EP. Diabi a lui fait « La Tour de Babel » , « Rope a Dope » et le morceau bonus « J’Respire ». C’est un super pote depuis un projet que j’avais sorti sur internet, maintenant on roule ensemble. Sur « Soleil d’Hiver », il n’avait rien fait mais il avait enregistré quelques morceaux et fait des pré mix pour faire écouter aux distributeurs. Sur cet EP c’est naturellement qu’il m’a fait enregistré tous les morceaux et en prods je le trouve vraiment super fort. En plus comme on a une relation qui est beaucoup plus prononcé que tous les autres beatmakers avec qui j’ai travaillé, il avait presque un rôle de coproducteur. Sur les autres titres on a Soulchildren qui a fait la prod du « Gardien » et « A mi-chemin » le morceau caché. Ils m’ont contacté parce qu’ils aimaient bien ce que je faisais et c’était réciproque. Ils ont fait une prod pour Sexxion d'Assaut, plusieurs pour Youssoupha, ils sont assez connus dans le rap. On s’est rencontré et je suis reparti avec une vingtaine de prods chez moi et puis j’en ai rappé deux ! J’ai une prod de Al Tarba sur « Enigme », c’est un beatmaker que je connaissais depuis très longtemps et j’ai vraiment voulu bosser avec lui. Tout s’est fait facilement. Enfin Rakma, c’est la prod du titre « Le Poing levé les yeux bandés », j’avais déjà rappé sur une prod à lui en featuring et donc je l’ai recontacté. Ce qui est bien avec lui c’est quand j’ai sélectionné la prod du « Poing levé les yeux bandés » il l’a retravaillé après que j’ai posé ma voix dessus, il a fait un boulot de ouf.
Je marche au coup de cœur et avec toutes ces prods c’est comme ça que j’ai fonctionné !
La notion de participation avec tes fans est très importante pour toi, est ce que tu as encore envie de te lancer des défis comme nouveau souffle ou encore pour le livret ?
Ah ouais carrément ! Tu sais je ne suis pas dupe, si j’en suis là, c’est grâce aux gens qui m’écoutent. Tout mon buzz part d’internet, c’est grâce aux clips qui tournent et les projets gratuits. Moi je suis un enfant d’internet, je suis né en 93 et depuis que j’ai 13 ans je suis là-dessus. Maintenant, j’essaie de faire des meilleurs projets, avec des meilleurs mix alors je suis obligé de faire payer mais en contre partie si je peux les inclure encore un peu plus et bah je le fais. Et puis si je peux balancer des tapes gratuites et faires des petits clins d’œil, je ne me prive pas.
Tu es proche du clan 1995, on peut dire que tu es le petit frère ? Est ce que toi tu as envie d’avoir des petits frère dans le rap ?
Bah en fait on n’a jamais eu de relations de petits frères, on a plus une relation de potes du même âge. Face à ma musique je suis hyper indépendant, après c’est vrai qu’ils peuvent me donner des conseils mais en studio je suis tout seul. J’ai Flav qui a plus une écoute attentive par rapport à Nekfeu ou le S-Crew mais du coup ouais, on a plus des relations de potes ensemble. C’est la mif quoi, ils soutiennent comme moi je soutiens. On se donne de la force, on se sert les coudes.
Et puis, est ce que j’ai envie d’avoir des petits frère dans le rap ? Pas forcément. J’ai des potes qui sont un peu moins connu que moi avec des gros guillemets et j’essaye de donner des coups de pouces ou donner mon avis mais le sentiment d’être plus grand et d’aider des plus petits ce n’est pas essentiel. Si je peux aider des gens autour de moi peu importe leur âge, je le ferais !
A la question le rap, c’était mieux avant tu nous réponds quoi ?
Je n’étais pas là avant. Rires
Tu as fait un feat avec FAUVE ≠ sur « Voyous » …
J’ai tout de suite accroché sur ce titre quand ils me l’ont fait écouter, et j’ai tout de suite écrit dessus. Et puis avec le chanteur de FAUVE ≠ on a un peu modifié, il a réécrit une partie en modifiant un peu mon vocabulaire que j’ai trouvé chanmé. En gros j’ai écrit la colonne vertébrale et ils sont venus y ajouter des os et j’ai replacé ceux qu’ils avaient mal mis !
Dans ta biographie, on nous conseille de te questionner sur le dernier livre que tu as lu. Alors ?
Le dernier livre que j’ai lu c’est « Vision et prière » de Dylan Thomas. C’est un recueil de poésie de ce poète gallois du 20ème siècle. C’est un poète super noir qui est décédé à 39 ans d’alcoolisme. Il a une plume super intéressante, il mélange les émotions et les sens comme la noirceur au magnifique paysage du pays de galle de ces longues plaines … et puis tu vois par exemple sur un poème à lui qui parle de l’amitié il dit « mes ennemis sont mes amis sur des échasses et leurs têtes dépassent les nuages de la ruse ». Tu vois, ce genre de métaphores, elles me parlent.
Le mot de la fin
Est ce que je peux faire deux réponses ?
La première, je reprendrais Nino et je dirai « Le mot de la fin c’est que le début »
Le deuxième, j’aimerais vous remercier d’avoir pris le temps de me rencontrer en plus vos questions étaient très cools et puis c’est aussi le moment de remercier toutes les personnes qui ont participé à ce projet, je pense à tous les beatmakers que j’ai cité, à Laura qui fait un super taff sur le projet, à Fonky Flav, à la 75ème session et puis à tous les gens qui me soutiendront en venant au concert, en achetant mon EP ou en partageant mes clips sur internet !
Georgio c’est qui ? C’est un mec de 21 ans, de Paris 18ème de Max Dormoy qui rappe depuis ses 13/14 ans.
Tu as 21 ans et à l’écoute de ton EP « À l’abri » on ressent une grande maturité d’écriture. Comment tu l’expliquerais ?
Je crois que c’est la vie de tous les jours, et peut-être ma façon d’appréhender la vie et de la vivre, de ressentir les émotions … Comme j’écris de manière instinctive je ne me rends pas forcément compte d’une maturité présente mais dans ma vie il y a des points sur lesquels je suis très enfantin et d’autres sur lesquels je me sens en avance sur mon âge effectivement. Donc je peux le ressentir mais pas forcément sur l’écriture. Comme j’écris sur ce qui me passe par la tête, j’ai pas la sensation d’être en avance par rapport à d’autres mecs de mon âge.
Cette maturité nous a sauté aux yeux sur un de nos titres favoris sur l’EP c’est « Le Gardien » tu peux nous en parler ?
« Le Gardien » ça parle d’un gardien travesti. Ce n’est pas une histoire vraie en fait c’est inspiré de plein de choses : de mon gardien d’immeuble, d’un livre que j’avais lu « La Vie Devant Soi » de Romain Gary parce que je lis pas mal, et il y a un personnage qui se travestit. Je me suis aussi inspiré d’un mec que j’ai rencontré et qui soupçonnait son gardien d’être transsexuel. J’avais aussi regardé un film « Fight Club » où il y a un espèce de gros mec trans’ dedans. Au final je m’inspire de tout ça et je me nourris aussi des questions que je me pose et que je pose aux autres.
Et puis j’essaye de vivre les morceaux, parce que je trouve que le rap linéaire c’est super chiant, moi j’ai envie que les gens ressentent l’énergie que j’ai mis dans l’écriture, du relief que j’ai mis dans ces textes. Et tu vois si je ne faisais pas ça bah j’écrirais des livres. Sur « Le Gardien », il y a le piano qui te met dans une ambiance, qui dresse un contexte de vieux Paris et en même temps un truc assez triste. Je pense que la musique ça peut aussi imager les textes.
Justement quand tu parles d’univers dressés, cet EP incarne différents mondes …
En fait dans mon EP, a part « Le Gardien », il n’y a pas de thème précis. Il n’y a pas des chansons qui va parler de la routine, une autre qui va parler des livres et une qui va parler des bars de Jules Joffrin. Ce n’est pas du tout ça. Moi à chaque fois, encore une fois, j’écris de manière super instinctive, et en j’écris en roue libre, tout ce qui me passe par la tête. Parfois je mets des potes à moi, je dédicace des morceaux et puis je leur donne des titres parce qu’il faut en donner mais chacun peut remplacer les titres par ce qu’il ressent. Par exemple, moi je peux lire un livre et le mec va me raconter toutes ses angoisses, des allers retours quand il va voir sa mère à l’hôpital et au final, si j’ai vécu un peu les mêmes angoisses quand j’allais voir une pote à moi qui allait accoucher à la maternité et je vais me reconnaître dans ce livre, ce ne sera pas forcément le même lieu mais au final ce sera les sentiments qui auront amener à tout cela. Moi, j’aime faire des morceaux très introspectifs, où je peux mettre des noms et c’est peut-être pour ça que tu me parles d’histoires, d’univers.
Comment tu décrirais ton EP avec deux émotions ?
Je dirais peur et confiance. Si je peux mettre une couleur sur cet EP, je te dirais bleu nuit.
Peur et confiance… Ce n’est pas un peu contradictoire ?
L’homme est une contradiction et si tu écoutes bien l’EP tu te rends compte qu’il est rempli de paradoxes et de contradictions aussi.
Les paroles sont très importants mais on est aussi très sensible aux mélodies et donc aux prods derrières …
Le noyau dur de l’EP a été fait par Diabi et Hugz. Hugz c’est un mec de Grenoble que je n’ai jamais rencontré de ma vie et qui avait fait des prods sur l’album de 1995 pour le titre « Baisse Ta Vitre ». Il m’avait contacté sur Facebook en m’envoyant des prods et je n’avais jamais vraiment fait attention. Quand j’ai su que c‘était lui, je lui ai demandé de me les renvoyer et pendant l’enregistrement de cet EP il m’a envoyé plein d’instrus. Il y en a 3 que j’ai vraiment adoré et que j’ai utilisé pour « À l’Abri », « Black Jack » et « T’as pas d’sosie » et bizarrement ce sont les trois premiers morceaux de l’EP. Diabi a lui fait « La Tour de Babel » , « Rope a Dope » et le morceau bonus « J’Respire ». C’est un super pote depuis un projet que j’avais sorti sur internet, maintenant on roule ensemble. Sur « Soleil d’Hiver », il n’avait rien fait mais il avait enregistré quelques morceaux et fait des pré mix pour faire écouter aux distributeurs. Sur cet EP c’est naturellement qu’il m’a fait enregistré tous les morceaux et en prods je le trouve vraiment super fort. En plus comme on a une relation qui est beaucoup plus prononcé que tous les autres beatmakers avec qui j’ai travaillé, il avait presque un rôle de coproducteur. Sur les autres titres on a Soulchildren qui a fait la prod du « Gardien » et « A mi-chemin » le morceau caché. Ils m’ont contacté parce qu’ils aimaient bien ce que je faisais et c’était réciproque. Ils ont fait une prod pour Sexxion d'Assaut, plusieurs pour Youssoupha, ils sont assez connus dans le rap. On s’est rencontré et je suis reparti avec une vingtaine de prods chez moi et puis j’en ai rappé deux ! J’ai une prod de Al Tarba sur « Enigme », c’est un beatmaker que je connaissais depuis très longtemps et j’ai vraiment voulu bosser avec lui. Tout s’est fait facilement. Enfin Rakma, c’est la prod du titre « Le Poing levé les yeux bandés », j’avais déjà rappé sur une prod à lui en featuring et donc je l’ai recontacté. Ce qui est bien avec lui c’est quand j’ai sélectionné la prod du « Poing levé les yeux bandés » il l’a retravaillé après que j’ai posé ma voix dessus, il a fait un boulot de ouf.
Je marche au coup de cœur et avec toutes ces prods c’est comme ça que j’ai fonctionné !
La notion de participation avec tes fans est très importante pour toi, est ce que tu as encore envie de te lancer des défis comme nouveau souffle ou encore pour le livret ?
Ah ouais carrément ! Tu sais je ne suis pas dupe, si j’en suis là, c’est grâce aux gens qui m’écoutent. Tout mon buzz part d’internet, c’est grâce aux clips qui tournent et les projets gratuits. Moi je suis un enfant d’internet, je suis né en 93 et depuis que j’ai 13 ans je suis là-dessus. Maintenant, j’essaie de faire des meilleurs projets, avec des meilleurs mix alors je suis obligé de faire payer mais en contre partie si je peux les inclure encore un peu plus et bah je le fais. Et puis si je peux balancer des tapes gratuites et faires des petits clins d’œil, je ne me prive pas.
Tu es proche du clan 1995, on peut dire que tu es le petit frère ? Est ce que toi tu as envie d’avoir des petits frère dans le rap ?
Bah en fait on n’a jamais eu de relations de petits frères, on a plus une relation de potes du même âge. Face à ma musique je suis hyper indépendant, après c’est vrai qu’ils peuvent me donner des conseils mais en studio je suis tout seul. J’ai Flav qui a plus une écoute attentive par rapport à Nekfeu ou le S-Crew mais du coup ouais, on a plus des relations de potes ensemble. C’est la mif quoi, ils soutiennent comme moi je soutiens. On se donne de la force, on se sert les coudes.
Et puis, est ce que j’ai envie d’avoir des petits frère dans le rap ? Pas forcément. J’ai des potes qui sont un peu moins connu que moi avec des gros guillemets et j’essaye de donner des coups de pouces ou donner mon avis mais le sentiment d’être plus grand et d’aider des plus petits ce n’est pas essentiel. Si je peux aider des gens autour de moi peu importe leur âge, je le ferais !
A la question le rap, c’était mieux avant tu nous réponds quoi ?
Je n’étais pas là avant. Rires
Tu as fait un feat avec FAUVE ≠ sur « Voyous » …
J’ai tout de suite accroché sur ce titre quand ils me l’ont fait écouter, et j’ai tout de suite écrit dessus. Et puis avec le chanteur de FAUVE ≠ on a un peu modifié, il a réécrit une partie en modifiant un peu mon vocabulaire que j’ai trouvé chanmé. En gros j’ai écrit la colonne vertébrale et ils sont venus y ajouter des os et j’ai replacé ceux qu’ils avaient mal mis !
Dans ta biographie, on nous conseille de te questionner sur le dernier livre que tu as lu. Alors ?
Le dernier livre que j’ai lu c’est « Vision et prière » de Dylan Thomas. C’est un recueil de poésie de ce poète gallois du 20ème siècle. C’est un poète super noir qui est décédé à 39 ans d’alcoolisme. Il a une plume super intéressante, il mélange les émotions et les sens comme la noirceur au magnifique paysage du pays de galle de ces longues plaines … et puis tu vois par exemple sur un poème à lui qui parle de l’amitié il dit « mes ennemis sont mes amis sur des échasses et leurs têtes dépassent les nuages de la ruse ». Tu vois, ce genre de métaphores, elles me parlent.
Le mot de la fin
Est ce que je peux faire deux réponses ?
La première, je reprendrais Nino et je dirai « Le mot de la fin c’est que le début »
Le deuxième, j’aimerais vous remercier d’avoir pris le temps de me rencontrer en plus vos questions étaient très cools et puis c’est aussi le moment de remercier toutes les personnes qui ont participé à ce projet, je pense à tous les beatmakers que j’ai cité, à Laura qui fait un super taff sur le projet, à Fonky Flav, à la 75ème session et puis à tous les gens qui me soutiendront en venant au concert, en achetant mon EP ou en partageant mes clips sur internet !